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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 10:46

 

 

 

Le sentiment de culpabilité est omniprésent dans notre culture, et il reste souvent compliqué à remettre en question, parce que fortement ancré dans notre collectif. C’est pourtant un sujet essentiel à éradiquer pour aller vers la réalisation de soi.

Qu'est-ce le sentiment de culpabilité ?

Pourquoi développons-nous de la culpabilité ?

Comment la transformer pour s'en libérer ?

 

https://www.psyparis-kapfer.fr

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 15:27

 

 

 

La peur est l’un de nos démons majeurs.

 

Par exemple, la peur de souffrir nous habite tous sans exception.

 

C'est une dynamique de préservation de notre égo.

 

Sinon, il s'agit d'une croyance, comme la peur d'avoir peur,,la peur de l'avenir,...

 

Ici, il sera question uniquement de nos peurs individuelles,

 

car ce sont les seules sur lesquelles nous pouvons agir.

 

Les peurs collectives, elles, suivent les tendances culturelles et la mode,...

 

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 16:22

Chaque année nous sommes fiers de proclamer nos bonnes résolutions pour la période à venir. Et nous les déclarons avec un bel enthousiasme : "j’arrête de fumer, je mange mieux, je bois modérément, je pense positif, je perds du poids, je fais du sport …".
Prendre des résolutions, formuler des intentions personnelles est un acte positif en soi, qui nous oriente vers une dynamique constructive. Cependant, reconnaissons que ces résolutions sont rarement suivies d'effets : elles s'étiolent rapidement au fil des mois.
Alors, pourquoi ne réalisons-nous concrètement pas ces résolutions? Pourquoi échouons-nous souvent à les mettre en œuvre?
Certains invoqueront un environnement peu favorable, d'autres le stress, le manque de temps, le poids des habitudes. Chacun se justifie, et avec des explications plus ou moins objectives. Chacun semble connaître ses propres raisons, plus ou moins consciemment, mais tout se passe comme si on ne voulait pas vraiment en reconnaître les origines. Car chacun sait, intimement, pourquoi il n'a pas fait aboutir son intention.
Si nous ne l'avons pas mise en œuvre, c’est probablement qu’elle n'était pas une intention vraie et/ou parce que, souvent,… nous en avons peur. En tant que thérapeute, j'observe fréquemment ce type de peur : nous n'allons pas au bout de nos intentions, justement, par crainte. Mais par crainte de quoi?
Pour l'un, ce peut être la peur de changer, ou celle de l'inconnu; pour l'autre, la peur des réactions de notre environnement; en général, une peur par anticipation imaginaire. Quelquefois aussi la peur de… "on ne sait pas vraiment quoi", une angoisse, sans objet défini. En réalité, la peur reste une solution de « facilité ». Elle permet de s'économiser là où nous devrions faire un effort prolongé, c’est-à-dire un travail. Alors, serions-nous paresseux ?
Beaucoup d'entre nous reconnaissent que la peur est venue s'immiscer dans leur vie, ou qu'ils se sont laissé envahir par cette peur à leur insu. Pourquoi? Parce que nous avons pris cette fâcheuse habitude de chercher la source de nos émotions, dont nos peurs, comme provenant de l'extérieur et non de soi. Et aussi parce que nous avons tendance à adhérer à nos conditionnements et croyances, au lieu de faire confiance à ce que nous vivons et entreprenons.
Et, de fait, nombre de ces croyances sont génératrices de peur :"je ne suis pas capable de, je vais choquer, que va-t-on penser de moi, comment mes enfants vont-ils réagir, …" Comprenons que la moindre habitude et/ou croyance devient handicapante lorsque nous ne pouvons plus imaginer la modifier. Peu importe que nous relativisions, que nous pensions ne pas être vraiment dépendants, …, les faits parlent d'eux-mêmes : la crainte persiste.
Avec l'expérience de notre vie, nous sommes devenus plus expérimenté, plus « expert », plus philosophe ou… manipulateur. Mais très souvent, nous nous racontons encore et encore des histoires,… comme si de rien n’était ! Sauf qu'intérieurement nous n'en sommes pas dupes et que nous savons très bien… de quoi il retourne.
Et si, à l’aide de nos expériences de vie, nous décidions avec réalisme.

Voulons-nous rêver notre vie, ou vivre nos rêves ? Et si nous décidions, enfin, de faire évoluer notre quotidien vers plus d'harmonie et d'authenticité ?
Et si maintenant, j'imagine mon quotidien sans cigarette, sans alcool, faisant du sport, perdant du poids, …, quels nouveaux plaisirs vais-je éprouver ? Quel écho je ressens en moi, physiquement, mentalement ? Suis-je content(e), suis je fier(e) de moi? … Mais, au fait, de quoi avais-je peur ?
Et maintenant, si nous nous mettions plus au clair avec nous-mêmes, si nous faisions nos propres choix, et si nous les assumions ? Nous avons tout à y gagner : devenir plus libre, se ressentir plus libre : alors nos "petites misères" habituelles pourront se dissoudre d'elles-mêmes et nos peurs s'éloigner.

https://www.psyparis-kapfer.fr

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 09:36

Pour plus de détails, aller sur le site :

www.psyparis-kapfer.fr ou www.psychologueaix.com

la-realisation-de-soi02.jpg

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 11:02

Couv CK Dépasser ses peurs1

 

"Dépasser ses peurs" est paru aux éditions Ellébore, .

Pourquoi développons-nous des peurs individuelles ?

Comment en comprendre les processus.

Comment s'en libérer.

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 16:09

cecile kf2Pourquoi ne nous connaissons-nous pas vraiment ? Pourquoi est-ce difficile de nous re-connaître pour qui nous « sommes vraiment » ? Une réponse, relativement simple et brutale serait : nous nous racontons souvent des histoires.

Cette réponse appelle quelques explications.

- Parler de soi, c’est s’exposer, se mettre à nu, exprimer des choses personnelles et intimes. C’est une chose rare. Nous y sommes peu habitués. Qui plus est, la religion l’a interdit, sauf dans ce lieu privilégié du confessionnal  jusqu’à il y a quelques dizaines d’années. Aujourd’hui, le cabinet du psy a plus ou moins pris le relais. Pour autant, seul un faible pourcentage d’individus consulte. Parler vrai, cela ne se fait pas !

- Qui d’entre nous se connaît vraiment ? La faute à la tradition qui ne nous y a guère encouragés. Et puis, est-on vraiment équipé mentalement, dans une culture qui célèbre le matérialisme, les apparences, l’extérieur… ? Le « connais-toi toi-même », célébré par les philosophes des « temps anciens », est resté une notion statique, immobile, qui a de quoi contraster avec notre monde de plus en plus « mobile » ! Et si se connaître consistait à développer la conscience (pas la conscience morale !) de ce que nous vivons ? Et si nos actes conscients nous faisaient accéder à une connaissance de soi dynamique et vivante ?

- Se re-connaître pour qui nous « sommes » vraiment, n’est-ce pas accepter ce que nous entreprenons. S’accepter intimement, sans fard, avec nos contradictions, nos déphasages entre actes, pensées et ce que nous imaginons, … sans se bloquer, sans trop s’écouter. Ne nous faisons-nous pas, trop souvent, des commentaires qui balancent entre critique et laxisme ?

 

Au fil de nos tergiversations, il devient vraiment urgent de nous retrouver, de se retrouver, de retrouver la source (que nous avions perdue de vue), notre source, la route de soi.

Cette route est facile, lorsqu’elle est faite de découvertes, d’apprentissages, lorsque nous avons développé notre curiosité, lorsque nous avons rencontré les plaisirs, la beauté, les moments de vie partagés.

Cette route est ardue, lorsque nous ressentons l’incompréhension, lorsque nous avons erré dans nos questionnements, lorsque nous avons vu et vécu la souffrance.

Qui n’a pas vécu avec l’espoir d’un bonheur à venir, alors que nous le construisons chaque jour que nous vivons ?!

Notre route est notre vie de chaque jour, au plus intime de soi et au contact des autres.

Cependant, la poursuivons-nous chaque jour, vraiment à partir de soi, à partir de nos intentions intimes ?

 

In fine, parler de soi n’est pas difficile : il suffit de parler vrai.

Se connaître n’est pas difficile : vivons-le comme un apprentissage de vie, fait de nos erreurs et de nos réussites, lorsque nous acceptons celles-ci et celles-là pour ce qu’elles sont, sans en rajouter.

Se re-connaître par ce que nous vivons, n’est-ce pas développer nos consciences, comprendre nos propres processus en soi et au dehors, relativiser nos contrariétés et assumer ce que nous ressentons ?

Reconnaître enfin que la solitude n’existe pas en soi, que les émotions passent et trépassent, et que nous nous construisons au fil de la route que nous avons choisie.

« La vie émerge de moi, de ma propre source, j’émerge  à la vie. »

Vivons vrai … Vivons vrai et spontané.

https://www.psyparis-kapfer.fr

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 10:57

 

mains.jpgL’objectif est ici de nous faire ressentir et comprendre le processus d'addiction et surtout, de formuler des propositions afin de faire évoluer notre regard et nos comportements.

Il sera question de l'addiction ou de la dépendance: une substance, une personne, un comportement, donc par rapport à quelque chose d’extérieur à soi.

Pour commencer, une histoire vécue : je vois une dame en consultation à l’hôpital ; elle vient de se faire opérer d’une tumeur. Lorsque je la rencontre, elle mentionne qu’elle fume plus d’un paquet par jour et des joints plusieurs fois par semaine. Au cours de notre entretien, je lui demande si elle a déjà pris des antidépresseurs, et là elle me répond : « ah non, certainement pas, je ne veux pas devenir dépendante ! » Cet exemple peut faire sourire, mais il prête plutôt à réfléchir …

1/ Qu’est-ce qu’une addiction ?

En médecine, c’est un besoin compulsif. On parle indifféremment de dépendance ou d’addiction (mot qui vient de l’anglais), de conduite addictive : comportement répétitif plus ou moins incoercible et nuisible pour la santé. Ici nous 

Parlant de dépendance, il y a l’état, l’acte, le conditionnement qui conduit à la dépendance ou à l'addiction : « C’est plus fort que soi ».

Nous avons tous vécu dans notre entourage une situation en lien avec une dépendance ou une addiction. … Si on a un doute pour soi, c’est que peut-être il y a quelque chose, alors vous pouvez vous tester, comment ? En vous posant la question : que se passe t-il en moi si je dois me passer de … ?

Les exemples, fort nombreux, sont d’ordre physique et/ou mental.

Dépendances physiques : avoir besoin de manger plusieurs tablettes de chocolat d’affilée en rentrant chez soi ; boire de façon irrépressible ; ne pas pouvoir se passer de somnifères, de médicaments ; ne pas pouvoir s’empêcher de dépenser ; …

Dépendances mentales, sociales : avoir toujours besoin de l’avis de l’autre, se préoccuper à l’excès du regard, du jugement des autres ; ne pas pouvoir rester seul ; avoir besoin de séduire ou de contrôler les autres ; avoir besoin d’un guru ; ne pas pouvoir se passer de son mobile, de son ordinateur, de facebook ; être addict aux jeux d’argent, aux jeux vidéo ; ne pas pouvoir se passer de bosser ; …

Les expressions autour de l'addiction ou de la dépendance sont : je n’ai pas le choix - je ne peux pas m’empêcher de -  c’est plus fort que moi -  je ne peux pas faire autrement - je ressens de faire telle chose comme une nécessité…

2/ A partir de quand devient-on dépendant ou addict ?

C’est lorsqu’on agit contre ma volonté, pas lorsque c’est un objectif (comme le serait prendre du poids pour s’enlaidir).

A partir du moment où on perd de son libre arbitre, où on ne peut pas se passer des autres, où on met son « bonheur » à l’extérieur de soi. Concrètement, toutes les addictions semblent remplir le même rôle : calmer nos émotions.

Il y a deux niveaux d'addiction :

- physique : c’est lorsque l’organisme manifeste un syndrome de sevrage en l’absence de la substance : la consommation d’une substance peut s’accompagner d’une accoutumance qui nécessite d’augmenter les doses pour éprouver un même effet.

mentale (psychologique, comportementale) : envie de consommer avec manifestation psychosomatique (bosser comme un fou conduit au surmenage).

Mécanisme : dans notre société judéo-chrétienne, on a beaucoup parlé d’absence de volonté … En fait il y a un dysfonctionnement du système de récompense qui est la conséquence des phénomènes de dépendance. Les addictions font augmenter la quantité de dopamine dans la zone du cerveau appelée circuit de récompense. C’est un circuit de plaisir qui participe au bien-être de l’individu. Les drogues quelles qu’elles soient sollicitent de façon forte ce circuit naturel et peuvent provoquer son déséquilibre permanent. Cependant les effets varient suivant les drogues et l’usage qu’on en fait.

On devient dépendant à partir du moment où nos processus de fonctionnement tant intimes que comportementaux sont affectés : généralement ce n’est pas le produit, la substance qui pose problème, mais la relation qu’on entretient avec une certaine substance, avec une personne.

3/ La dépendance est-elle un problème ?

Oui, non, pourquoi ? Ou est-ce un avantage, … ? C’est un problème à partir du moment où ça devient limitant pour le développement de sa vie, à partir du moment où on perd de son objectivité. Il y a la dépendance physique, physiologique : l’accoutumance, et la dépendance mentalisée : le déni, le mensonge, l’histoire qu’on s’est racontée.

Je vous propose de faire un exercice-test :

Suis-je devenu dépendant ou addict ? Et de quoi ?

Suis-je conscient de ma dépendance ?

Quelles en sont les conséquences négatives ? Le déni ? La mauvaise foi ? Nos relations à autrui altérées ? …

Quelles sont les conséquences positives ?

Quels sont les effets directement physiologiques ?

Les effets mentaux ?

Cette dépendance m’apporte-t-elle plus d’avantages que d’inconvénients ?

Il n’y a pas de recette : dans telle situation avec telle personne, c’est plus d’avantages que d’inconvénients, ou c’est l’inverse … D’où l’intérêt de faire l’analyse.

Remarque : la dépendance est plus accessible chez les autres que chez soi. On a une difficulté à être suffisamment lucide et réaliste avec soi : on minimise souvent l’impact de notre propre dépendance ou addiction. Le problème souvent est que derrière une addiction, il y a parfois un vraie obsession qui doit être traitée (lavage des mains, tocs..).

4/ A quoi est-on/devient-on dépendant ou addict ?

C’est relatif à chacun, au moment de la vie, la dépendance est intime, individuelle. Il n’y a pas de dépendance collective. Basiquement on est dépendant à quelque chose d’extérieur à soi c’est-à-dire que l’on met son investissement sur l’extérieur plutôt que sur soi. On s’accroche à cette croyance que la prise de cette substance nous fait du bien, calme notre angoisse, notre mal-être. C’est en fait le plus souvent un conditionnement familial, par imitation. « On ne le voit pas toujours venir », parce qu’il peut venir des fonds de tiroir de nos cultures.

La dépendance est souvent venue progressivement. On dit facilement : « Aujourd’hui, c’est comme ça, parce que ça me vient comme ça, spontanément », alors qu’il y a en amont tout un conditionnement.

5/ Comment comprendre cette dépendance ?

Les dépendances sont souvent encouragées par notre société de consommation, par les lobbys. Mais il s’agit de comprendre que c’est un processus qui a démarré en soi. En prendre conscience est un pas souvent important, mais cela ne suffit pas. Souvent nous avons laissé s’installer un certain mode de fonctionnement.

Dans l'addiction, nos sens sont en jeu : physique avec la cigarette, les drogues ; mentale avec la pornographie par ex ; dépendance mentale sociale, en croyant qu’on est incapable d’avoir un avis sur un sujet.

Nos dépendances ont beaucoup à voir avec les croyances. Certains disent qu’ils subissent, se sentent victimes de leur dépendance, alors que chacun en est à l’origine.

In fine la dépendance est une croyance, un déphasage vers le dedans, ce qui est différent de l’habitude qui est une action. La dépendance est une croyance égocentrée liée à une spécialité (dépendre d’un maître à penser, d’un guru,..). Elle s’apprend par mémorisation. Il y a dépendance dès que l’on ressent un besoin irrépressible. C’est le systématisme qui fait la dépendance.

On entend souvent : pourquoi on ne peut pas voyager sans chocolat avec soi, pourquoi on boit trop, pourquoi on fume, on ne s’explique pas.

Alors que souvent on ne cherche pas à comprendre : chacun porte en soi sa propre explication, sa propre motivation intime, le tout est de la faire émerger. C’est là l’intérêt que peut présenter un travail sur soi.

6/ Comment se libérer d’une dépendance … ?

C’est à voir au cas par cas. Chacun se rend dépendant ou addict dans une certaine dynamique de vie qui lui est propre. Sauf pathologie particulière, une dépendance n’est pas forcément une maladie, mais elle peut être invalidante, limitante pour sa vie. Il s’agit de se désaccoutumer dans le sens d’un mouvement à partir de soi. C’est-à-dire que l’’on va travailler sur soi plutôt que d’intervenir sur l’environnement, les autres.

Puisque nos sens sont impliqués dans nos dépendances, nous allons les utiliser car c’est not appui le plus sûr : travailler le sens concerné par la dépendance.

Donc, partir du problème, se mettre en oeuvre (déboucler la boucle dans laquelle on s’était enfermé) en sortant de la spécialité où l’on s’est installé. La dépendance est un fonctionnement de mise en œuvre spécialisée : il s’agit de redistribuer les cartes : passer d’une mono spécialité à autre chose.

Exemple : vous ne pouvez vous passer de joints : pourquoi ? Qu’est-ce que cela vous apporte ? De partir dans d’autres univers, d’éprouver de nouvelles sensations …

Ici, la mise en oeuvre va consister à se mettre au travail pour développer sa créativité sans fumer de joints. Alors, oui, c’est du travail, mais le résultat est beaucoup plus gratifiant, parce que cela vient de soi.

Comment se libérer ? On se libère progressivement en développant des intentions puissantes, en les réalisant, et en faisant un travail spécifique au niveau sensoriel. La clé du processus est de prendre une décision vraie d’arrêter, de la mettre en intention, puis de se mettre en action pour réaliser cette intention.

On ne peut pas se libérer d’une addiction malgré soi. Physiquement, on peut mettre des patchs, se faire poser un ballon intra-gastrique, prendre de la méthadone, faire du sport, il s’agit surtout de remettre nos sens au travail. Mentalement, on va développer des pensées positives, cesser de ruminer, de penser au passé,... Et dans notre imaginaire, nous allons devenir plus créatifs. C’est du travail.

Conclusion : 

Lorsqu’on se vit dépendant ou addict, si l’on souhaite changer, c’est possible, à la hauteur de notre intention personnelle. C’est la mise en oeuvre de nos intentions qui est l’outil le plus puissant pour nous aider à nous libérer. Car seul le travail avec l’intention permet de se distancier de notre difficulté, et de travailler à sa résolution le plus efficacement. Pourquoi ? Parce que c’est un travail sur-mesure et qui englobe tous les aspects de notre personne. Sachant que l’on peut s’aider aussi très concrètement avec des béquilles, mais l’essentiel est de le faire en conscience et sur une période donnée.

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 18:24

cecile kf2Portons-nous tous un masque ? Est-ce inévitable ? Le porte-t-on pour soi ou pour les autres ? Qu’est-ce que le masque nous permet de vivre ? Comment détecte-t-on ses propres masques ? Et si j’enlève ce masque, que se passe-t-il ?

 

Le masque exprime l’écart entre la réalité montrée/ce que j’émets et la réalité vécue/ce que je vis. Le masque marque la différence entre l’acteur apparent, et l’acteur intérieur. Contrairement à toute attente, le masque montre que son acteur joue, et si celui-ci joue valablement, il change éventuellement de masque selon les circonstances de sa vie. Le masque est mangeur de vie parce que s’il dure trop, il nous emprisonne, et si c’est le cas, c’est que nous nous sommes laissé prendre au jeu. Alors, nous allons nous démasquer ce soir, pour nous rendre plus libres.

 

Etymologie : masque est emprunté à l’italien « maschera », faux visage, milieu 14ème, et vient du radical « maska », noir, sorcière, spectre, démon. Les anciens déguisements consistaient à se noircir le visage et le corps.

 

De quel masque parle-t-on ?

 

Le masque renvoie à l’intérieur et à l’extérieur de soi. Ici, il est question du masque qu’on adopte, de la position que l’on prend intérieurement et du comportement qu’on adopte vis-à-vis de l’extérieur. Le masque en lui-même ne pose pas de problème, c’est le processus du masque qui peut être problématique. Le masque peut être utile dans certaines circonstances. S’il est définitif, il devient une croyance. On est le plus souvent tout à fait conscient du masque qu’on emprunte, avec lequel on vit un certain rôle, avec lequel on se met en scène : « un homme politique peut adopter un certain masque en public et en porter un autre ou pas du tout dans sa vie privée ».

Lorsqu’on en a une conscience insuffisante, cela peut poser problème, pourquoi ? Parce qu’on veut donner de soi une certaine image, et on vit en soi une autre vie. Quelqu’un de sincère dans son masque va exprimer quelque chose de très différent de ce qu’il ressent : « évoquer un événement dramatique et faire de l’humour ». Ponctuellement, ça peut être : « souffrir de douleurs chroniques et faire bonne figure » ; --- « Apprendre la disparition d’un proche et ne pas se montrer dramatique ».

Ce peut être quelqu’un qui montre un autre visage que le sien : « souriant avec une colère rentrée », ce qui peut être parfois nécessaire; quelqu’un qui s’affiche comme victime et qui dit « ça ira, va !! ». Il y a le masque actif, le masque du faire croire : « montrer qu’on s’intéresse à quelque chose, alors que ce n’est pas le cas ». Là où le masque commence, c’est quand « on exprime un avis et qu’on pense la contraire » ; --- En revanche : « dans certaines circonstances, ne pas dire ce qu’on pense peut être de la tolérance et pas un masque » --- « Dans la rue, quand on croise un groupe de gens surexcités, il peut être utile de porter un masque ». Tous ces exemples mettent en évidence que le masque est relatif et circonstancié.

 

Le masque est social, sachant que le social commence à deux, mais aussi par rapport à soi-même. Le masque doit être de soi à soi conscient. Le masque, c’est un peu comme se dédoubler. Comme nous l’avons vu, il y a des circonstances où il vaut mieux porter un masque, lorsque l’environnement est nocif : des parents étouffants, des gens potentiellement agressifs, ...

 

Avoir l’intention d’avoir moins de masque nous donne plus de spontanéité et de liberté. Attention : le masque n’est pas de la croyance. La croyance serait qu’il en faut toujours un : ce serait une vie spectacle. C’est notre développement intellectuel et social qui a généré le développement de masques. Mais en réalité, le masque est difficile à gérer, et avec de multiples masques, on s’épuise. On s’épuise pourquoi ? Parce qu’on n’est pas libre ! C’est comme celui qui veut faire l’intellectuel, il doit faire attention à tout ce qu’il dit, il ne peut être spontané.

Construire un masque en pleine conscience, c’est pour certaines circonstances, sinon on développe des croyances (croire qu’on ne peut faire autrement, …). De fait il y a en permanence un décalage entre soi et la société. Moins on porte de masque, plus on vit authentiquement.

 

En portons-nous tous un ? Est-ce inévitable ?

 

Comme nous vivons en société, a priori oui, nous en portons tous un. D’ailleurs, au stade actuel de notre société, si chacun exprimait en permanence ce qu’il pense et ressent, on serait mal à l’aise, pourquoi ? A cause de nos croyances et de nos tabous. °Exemple : Si vous écoutez certaines personnes qui vivent dans la rue depuis peu, elles expriment ce qu’elles pensent et ressentent. Elles disent souvent tout haut ce que tout le monde tait. Dans tous les  cas, on se sent interpellé. --- °Exemple : c’est le même processus avec quelqu’un qui dénonce des vérités qui passent sous silence : les méfaits du nucléaire, les scandales politiques, les dépenses outrancières pour des recherches scientifiques aléatoires.

 

En réalité on apprend à porter un masque très tôt dans sa vie. Avez-vous déjà rencontré quelqu’un qui n’en porte pas ? Nous nous sommes construit une sorte de dédoublement dès notre enfance, auprès de nos parents, car, au fur et à mesure que nous avons grandi, nous avons imité les comportements des grands, c’était du copier/coller. C’est ainsi que nous avons compris que pour obtenir ce que nous souhaitions, il était utile d’être sage, gentil, ou bon élève. Adolescents, c’est le même processus limbique qui s’est poursuivi : auprès des enseignants et éducateurs, et même encore adultes dans le milieu professionnel. Mais c’est toujours un dédoublement ! --- Exemples : masque professionnel, du couple, de certains métiers, de la super nana, …

 

C’est à peu près inévitable de porter un masque : c’est une manière de nous sentir en sécurité, protégé. C’est aussi une manière de sécuriser autrui, de le rassurer, mais dans les deux cas, c’est vivre selon les apparences du moment.

 

Le porte-t-on pour soi ou pour les autres ?

 

Les deux. Vis-à-vis de soi, c’est une manière de faire, parfois de croire qu’on a besoin de ce masque pour se protéger. Et nous sommes toujours capables de justifier le masque que nous choisissons. Le processus du masque est le suivant : au lieu de vivre, c’est-à-dire imaginer, penser, s’exprimer et agir de manière spontanée, on se met dans une posture intérieure différente de ce qu’on manifeste, exprime : nous montrons au dehors quelque chose de différent de ce que nous vivons au-dedans de nous. --- Exemple: « Porter un masque, c’est imiter quelqu’un qui n’est pas soi. C’est devenir un acteur différent de l’acteur intérieur. ».

 

On le porte pour soi et pour les autres. Il manifeste justement cette limite entre notre dedans et notre dehors. --- Ex : « je fais la gentille alors que je suis en colère ». Ou alors « je fais la gentille tout le temps », et là ça dépend comment on le vit intérieurement. ---« je fais le méchant pour manifester mon autorité, je joue le méchant » ; --- « je fais toujours le maximum pour aider les autres, ils ont besoin de moi, je suis leur sauveur » ; --- « je vis en permanence des catastrophes, je n’ai pas de chance, je joue le malheureux » ; --- « je rends service à tout le monde, je me sacrifie ».

Là encore, c’est à voir au cas par cas : tout dépend de ce que l’on ressent en soi ; si on est heureux de la situation, c’est ok ! --- Exemple de masque courant : « je suis douée pour régler les problèmes des autres, alors qu’à l’intérieur je déprime parce que je voudrais être reconnu pour autre chose » --- Autre exemple qui n’est plus un masque cette fois : « ma vie est difficile, je le fais savoir, je suis vécu par les autres comme dépendant »: à partir du moment où j’y adhère vraiment, c’est un problème psychologique qui doit être traité comme tel.

 

Qu’est-ce que le masque nous permet de vivre ?

 

Donc, le masque est une différence dedans/dehors, différence dont on a conscience, inévitablement. Un masque peut colorer une vie, il peut être utile à certains moments et dans certains lieux. Le masque permet de faire illusion, il permet de faire croire à l’autre quelque chose qui n’est pas. En ce sens il est manipulatoire. Nos masques permettent essentiellement d’obtenir des choses des autres et ils sont circonstanciés. Ils permettent d’éviter des peurs d’assumer sa vie, en particulier lorsque nous nous sommes rendus dépendants, lorsque nous nous montrons passifs, indifférents, ou encore lorsque nous nous économisons c’est-à-dire en faisons le moins possible.

Obtenir des autres, quoi ? c’est relatif à l’environnement et à la situation. Etre reconnu, occuper le terrain : « s’occuper des autres pour se vivre comme le centre d’intérêt » --- « avoir des problèmes pour qu’on s’occupe de soi » ; ---« manipuler les autres et les mettre à notre service, pour se sentir puissant » ; --- « montrer un masque de tristesse, pour être aidé » ; --- « le masque de la passivité, de la souffrance, du handicap, de la vieillesse, de la retraite, pour s’économiser, pour en faire le moins possible, pour être pris en charge ».

 

Comment détecte-t-on ses propres masques ?

 

Chacun peut assez facilement reconnaître ses masques ; quant à reconnaître celui des autres, c’est moins évident : les collègues de travail, … On reconnaît ses propres masques en étant au clair avec soi. --- Ex : le masque du vrai homosexuel qui se marie et qui a des enfants. Le masque du gendre parfait. Le masque de l’élite.

 

Prendre conscience de ses masques permet de vivre mieux sa vie

 

On aspire tous à vivre plus spontanés, à se sentir libres de s’exprimer, d’agir. Porter un masque, ça peut aider dans certaines circonstances pour éviter des problèmes. Ce masque a un sens pour soi, un sens intime et un sens social. Il marque un différentiel entre ce qui est vécu en soi et dehors (relativité).

Exemple : se promener en couple dans la rue et voir une jolie femme ou un bel homme, et ne rien dire: ... masque de l’indifférence ?

Exemple : masque mental : mauvaise foi comportementale, c’est le masque psychologique : affirmer des choses dont on sait que ce n’est pas vrai.

C’est l’enfant qui en a le plus conscience, parce qu’on en a plus conscience quand on le crée.

Notre tendance à nous créer des masques vient de ce que nous ne sommes en général pas suffisamment conscients de ce que nous vivons, et de ce que nous avons développé des peurs, des interdits, des principes moraux, …

 

Et si j’enlève ces masques, que se passe-t-il ?

 

Une peur peut surgir : celle de s’effondrer, celle du manque, celle de vivre un vide. Alors que ceci révèle qu’on a simplement besoin de développer sa propre consistance intérieure. Ca rejoint le sujet de la confiance en soi. En général, nous n’avons pas suffisamment conscience de notre espace intime, de notre dedans. Par habitude et par éducation, nous vivons beaucoup plus à l’extérieur de nous-mêmes, qu’en nous. Et nous nous voyons comme de l’extérieur, souvent observateur ou spectateur de nous-mêmes.

 

Notre intérieur, notre intime, est souvent vécu comme mystérieux, caché, alors que nous avons simplement besoin d’en prendre conscience et de le développer. Comment ? En vivant autant dedans que dehors, de manière équilibrée.

 

Or, le masque nous empêche de vivre soi complètement. Mais en croyant nous protéger, nous nous privons de vie. Le masque peut être un piège. Exemple : Pratiquement tous les statuts sociaux formatés conduisent à se construire un certain masque ; c’est aussi la femme dont le comportement professionnel est très différent de son comportement dans le privé. C’est aussi l’enfant qui développe une hyperactivité pour montrer qu’il est là, pour qu’on s’occupe de lui, le problème est alors souvent chez les parents.

 

En réalité, le masque disparaît lorsqu’on est en phase avec soi.

 

Conclusion

 

Les masques que nous avons développés sont relatifs aux circonstances de lieu et de moment. Le masque est social et on le construit pour les autres et pour soi, afin d’obtenir des autres quelque chose (attention, affection,...). C’est en quelque sorte un dédoublement. Il exprime un décalage entre ce que l’on vit et ce que l’on émet. C’est de soi à soi que ça se passe.

Le masque s’apprend par l’éducation et se vit par répétition. Le moins on porte de masque, le plus on vit soi. En prendre conscience nous permet d’accéder à plus de liberté et de spontanéité.

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 10:16

L'intention accompagne nos choix de chaque instant

 


cecile kf

Pour ce faire je vous recommande fortement de vous laisser traverser par votre vie et de mettre en intention ce que vous voulez vivre.

Mon objectif est de vous montrer en quoi l’intention est un outil de développement extrêmement puissant et pertinent

La voie de l’intention telle que je la propose annonce un processus, un chemin : le processus de notre ou de nos intentions. L’intention est un concept dynamique et vivant :  « intention » vient du latin « intentio », action de diriger, diriger sa vie, diriger son existence. Bien entendu, nous avons perdu ce sens originel de nos intentions.

La voie de l’intention propose une dynamique de vie qui nous met en action pour réaliser ce qui nous tient le plus à cœur dans notre vie. Dans les temps qui viennent, ce sujet connaîtra un développement considérable, car nos enfants ont vraiment besoin de leurs intentions. Aujourd’hui, nous entendons tous parler des intentions déclarées, des uns et des autres, mais cette « bonne intention » historique est souvent devenue vide de sens, parce que vide de réalisation.

retroviseurLa voie de l’intention, c’est notre intention vécue intimement, celle qui nous est personnelle, que nous mettons en œuvre, qui nous fait piloter notre vie et pour laquelle le doute est hors sujet. Dans la société contemporaine, nous nous vivons en quête de repères avec, dans tous les domaines de vie beaucoup de questions qui restent sans réponse. Les sciences humaines ne sont pas beaucoup plus avancés depuis un siècle et, individuellement, intérieurement, nous ne savons toujours pas qui nous sommes vraiment. Le retour aux traditions au sens large (religions, courants philosophiques, new age,..), ne peut  garantir notre réalisation personnelle, intime. Il s’agit de reconnaître que nous ne savons toujours pas nous regarder tels que nous sommes et que nous ne savons pas vivre notre intériorité. Nous cherchons les solutions à nos problèmes intimes (émotionnels, affectifs, relationnels) à l’extérieur de nous.

Tout se passe comme si nous regardions notre intérieur, notre vie intérieure, de l’extérieur, en observateur, comme si nous considérions notre intérieur du dehors de soi et pas du dedans. Dans le discours, c’est quelqu’un qui se vit extérieur à la situation qu’il expose alors qu’il est personnellement impliqué. Nous devons prendre conscience de notre tendance, individuellement, à considérer les faits qui ont eu lieu à l’extérieur de soi, en observateur, donc du dehors. Et ce n’est pas tout : nous avons également tendance à vivre égocentré, à vivre, juger, ressentir et même décider, comme si nous étions le centre du monde, comme si pouvions changer tout notre contexte spatiotemporel, et le modeler à notre main : l’égocentrisme est une erreur de vie.            

Ce qui ressort de tout cela, c’est que nous en ressentons un malaise, nous vivons stressé de façon quasi-permanente et nous ne savons même plus quoi faire pour aller mieux. Dit autrement, nous n’habitons pas complètement notre vie, nous avons parfois le sentiment que les choses nous échappent et nous perdons confiance, nous déprimons ou nous pestons contre les autres, la crise, les intempéries : notre quotidien nous pèse.

C’est là où la voie de l’intention acquiert toute sa pertinence. Parce qu’elle nous ramène en notre être intérieur et, dans le même temps, permet d’amorcer en soi une dynamique nouvelle, pour trouver des solutions nouvelles, en soi et autour de soi. La voie de l’intention est une pratique de vie, un art de vivre en santé physique et mentale optimale, une façon d’avancer dans notre vie vers plus de bien-être, de mieux-vivre au quotidien avec soi et avec « les autres ».

 

Comment l’intention nous interpelle-t’elle ?

Qu’est-ce que je veux vraiment vivre ? est la question de l’intention. Il est fondamental de nous poser individuellement cette question en apportant nos propres réponses bien sûr. Nous n’échappons pas à la question de nos choix. Nous opérons tous nos propres choix dans tous nos sujets de vie en permanence, que nous le voulions ou non : le choix de notre partenaire, de notre job, notre lieu de vie, nos relations amicales ou le choix de lire cet article.

Notre intention nous est personnelle : elle n’est ni philosophique, ni théorique, ou intellectuelle, l’intention dans l’absolu n’existe pas. Par contre, chacun vit une intention, qu’il en soit conscient ou non. Et ce n’est pas tout : chaque être vivant vit son intention. L’intention est un processus vivant, porté et vécu par un être vivant, que ce soit un humain, un animal, une plante. Donc, chacun vit en lui son intention propre : c’est inhérent au fait que nous soyons en vie.

Et si nous nous posons la question « maintenant, quelle est mon intention ? », nous pouvons en ressentir un léger trouble et si je vous pose la question : ici et maintenant, quelle est votre intention ? nous nous sentons interpellé et c’est bien naturel, puisque c’est une vraie question, intime, intérieure en tous cas, qui s’adresse à chacun individuellement. Personne ne peut y répondre à notre place.

Autre question : qu’est-ce que cela vous inspire de diriger votre vie, qu’est-ce que cela signifie pour vous ? comment vous sentez-vous impliqué ? Nous sommes toujours dans le sujet de l’intention. LVI n’est pas une technique extérieure à soi. C’est un art de diriger sa propre vie, d’en devenir le chef d’orchestre. Vivre nos intentions, c’est un chemin très concret. Ce n’est pas une recette à appliquer de l’extérieur, c’est un processus intégré en soi, à vivre et à mettre en œuvre dans sa propre vie. Sommes-nous vraiment déterminé à devenir maître à bord de notre véhicule, de notre vie ? Ou bien préférons-nous nous laisser porter par les décisions des autres, par l’air du temps, la morosité ambiante, l’extérieur quoi ? C’est une question de choix, que choisissons-nous donc, pour nous-mêmes, individuellement et pour nos enfants ?

loinBasiquement, l’intention a quelque chose à voir avec porter notre regard plus loin que le vécu immédiat : regarder vers notre futur et mettre en œuvre nos potentialités individuelles, que nous exprimons peu, habituellement. Les raisons sont multiples : nos conditionnements, nos habitudes, nos croyances, nos peurs.  De fait, nous nous encourageons rarement à voir au-delà de ce que nous vivons et nous oscillons plutôt entre notre passé, qui n’est plus et un futur flou éventuellement chargé de nos angoisses, qui n’est pas encore.

En développant notre intention, nous apprenons à vivre plus à partir de soi et prenons conscience progressivement que nous sommes à l’origine de ce que nous vivons ; ainsi nous devenons de plus en plus créateurs de nos réalités à venir. 

Un exemple d’intention vécue ? Il y a quinze ans, j’ai décidé de devenir psy. C’était une intention vraie car rien n’aurait pu infléchir ma décision. De fait, cela me prit plusieurs années passées en études, stages, analyse et supervision pour accéder au diplôme et commencer à voler de mes propres ailes en développant des sujets innovants et en continuant à me remettre en question. D’ailleurs c’est ainsi que j’ai mis au point ce processus de l’intention qui prend appui sur ma propre vie. Ce qui a fonctionné pour moi et pour d’autres fonctionne inévitablement pour celle et celui qui accepte de faire ses propres choix, sachant que ce choix peut être de ne pas choisir, ce qui importe, c’est que les choses soient décidées en pleine conscience et non au hasard ou par défaut.

Alors nous sommes bien d’accord, ce processus de l’intention n’a rien à voir avec les bonnes ou les mauvaises intentions, rien à voir avec le concept d’intention utilisé au sens habituel. Au risque d’insister, car nous sommes tellement habitués à utiliser ce terme dans un sens vide ou dans un sens strictement mental. L’intention telle que je la propose est celle que nous vivons, partageons, notre intention vécue de l’intérieur. J’émerge en mon intention, je vis en mon intention, mon intention est en moi. Mon intention m’est personnelle, je la vis du dedans. Ainsi, lorsque quelqu’un m’exprime son intention vécue, je comprends mieux ce qu’il vit, son ressenti intérieur.

Avec la vie de l’intention, je propose de se ressentir en soi, de valider en soi ce que l’on ressent et de faire émerger nos intentions vraies. De découvrir que notre intention est partout présente dans notre vie. Ce sont nos choix qui nous mettent sur la voie de nos intentions les plus intimes. Que se passe t’il pour soi lorsque l’on ne choisit pas dans sa vie ? Ce sont les autres ou les événements qui décident pour soi. Ce processus est banal, mais il a de quoi nous donner à réfléchir. C’est là où l’intention est très aidante et constructive pour notre vie.

Pourquoi la voie de l’intention ?

Parce que c’est une voie efficace et pragmatique, c’est une voie de réalisme. Le processus de l’intention ouvre notre vie. Souvent, les gens me disent découvrir en eux des ressources restées jusqu’alors ignorées, se sentir devenir plus eux-mêmes, se sentir plus dans leur vie, plus vivants, comme métamorphosés . Avec la pratique, nous vivons davantage en capacité d’agir et de penser par soi-même. En réalité, on se sent plus sur son vrai chemin. Alors, que s’est-il passé ? Bien entendu, il n’y a pas de miracle. Au travers de ce que nous pouvons mettre en œuvre, nous développons plus de capacité à vivre bien, mieux, et plus, et c’est cela le miracle. Ce qui passe par faire nos propres choix, prendre position, nous impliquer, nous mettre au travail, car il s’agit bien d’un travail. Nous trouvons de nouvelles réponses aux questions que l’on se posait depuis des années. Tout se passe autour de cette interrogation permanente : qu’est-ce que je veux vraiment ? et quelle est ma réponse ? C’est à moi de choisir ce que je veux vivre l’instant suivant.

Pourquoi la voie de l’intention ? Ce processus permet de développer notre conscience, puis de développer en soi, une dynamique de vie, un peu comme une bouffée d’oxygène dans notre vie. Nouvelle dynamique, dont on s’aperçoit qu’elle existait en soi, et qu’il était juste besoin de réveiller. L’intention permet de focaliser notre attention, notre énergie, notre motivation.

Notre intention n’est pas statique, c’est un chemin actif. Nous nous mettons en mouvement, nous nous mettons en action. C’est là où nous allons reconnaître que ce que nous voulons vraiment, nous le réalisons en permanence. Si nous avons vécu une séparation ou du chômage, nous nous sommes remis en question, mis en mouvement différemment et fait de nouveaux choix, pour optimiser la suite de notre vie.

Notre intention est vivante, nous la vivons à chaque instant et au travers de chaque mouvement initié par soi. L’intention de la rose est d’éclore et d’embaumer, l’intention de tout être vivant dans l’univers s’exprime dans son environnement à chaque instant. Elle se ressent du dedans, elle ne s’observe pas à proprement parler. Cependant, que ce soit l’intention de la rose ou l’intention de l’arbre, de la plante, de l’oiseau, de l’humain, c’est la même intention qui s’exprime.

Pourquoi la voie de l’intention ? En tant qu’humain, justement, nous avons tous besoin de développer notre intention consciente parce que nous sommes tous pour quelque chose dans ce qui nous arrive individuellement et collectivement, sauf que, souvent, nous le nions. Développer la voie de l’intention dans notre vie, c’est *prendre conscience que notre vie est notre bien le plus précieux et que nous avons à nous mettre en mouvement et en action pour développer notre vie dans le sens le plus positif et constructif pour soi et pour les autres.

 

Comment vivre nos intentions ?

Nos intentions se vivent bien différemment, puisque nous sommes tous différents. L’essentiel est de la vivre (et non de l’observer). Notre intention est une impulsion de soi, on ne peut impulser une intention qu’à partir de soi, ou bien alors on fait autre chose, de la théorie ou encore de l’intellectualisme. Avec la voie de l’intention, nous nous propulsons dans un nouvel art de vivre et de devenir davantage soi. La voie de l’intention constitue aussi un processus structuré que j’esquisse dans mon livre et que tout un chacun peut pratiquer seul ou accompagné. Ce processus nous propose de faire émerger nos intentions personnelles et de les mettre en oeuvre.

Si nous pensons que nous avons peu d’impact sur notre vie, si nous pensons que nous sommes en panne de projets ou que nous manquons d’imagination, si nous nous sentons dépendants ou victimes, alors la voie de l’intention nous aide concrètement dans notre vie. Il n’y a pas d’âge pour intervenir sur la suite de sa vie. Ce n’est pas parce que pendant des années, nous avons fonctionné d’une certaine façon, que nous ne pouvons plus évoluer. Tant que nous avons de la motivation et de l’enthousiasme, nous possédons les ingrédients nécessaires pour mettre en œuvre nos intentions de vivre plus et mieux.

Dans les grandes lignes, le processus de l’intention consiste faire un état des lieux, choisir nos intentions, puis les mettre en œuvre et les réaliser dans notre vie concrète. La clef de voûte du processus étant, à chaque étape, ce que nous choisissons. J’ai accompagné des gens en situations de rupture, maladie, dépression, ainsi que dans la réalisation d’un projet professionnel ou privé comme dans la résolution d’une difficulté personnelle, ou de couple. Chaque vie est un processus de vie différent : il n’y a pas deux vies identiques et il n’y a pas deux vécus identiques. chacun a ses sujets sensibles : pour l’un, ce sera la vie affective, pour l’autre, son travail pour lequel il n’a plus de goût, pour un troisième, ce sera la difficulté à se reconstruire après une épreuve de vie, pour un autre encore, un problème de santé chronique ou récurrent. Ou encore : des  situations liées à des interdits, à des blocages psychologiques. C’est là où le processus dynamique de l’intention nous encourage à vivre différemment d’avant et nous permet de trouver des solutions adaptées.

https://www.psyparis-kapfer.fr

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 16:38

nullLa voie de l’intention ou "Comment choisir sa vie" de Cecile Kapfer aux Editions Dervy, collection les Chemins de l'Harmonie ( parution au 15 octobre 2009)

Intégrant une culture puisée à des approches très diverses de l’humain, comme les techniques psychocorporelles ou psychanalytiques, la relaxation ou le yoga, au décodage biologique, à la reprogrammation sensorielle et aux neurosciences, Cécile Kapfer développe et met en oeuvre ce qu’elle appelle « la Thérapie par l’Intention ».

Il s’agit d’une approche s’appuyant sur une forme de psychologie préventive et des techniques de développement personnel. Cette méthode permet, à travers un processus « sur-mesure » d’accompagner les patients dans l’émergence et la réalisation de leurs intentions vraies.
A partir de nombreux exemples issus de son expérience de thérapeute, elle nous propose de rentrer dans les réalités de nos vies, afin de mettre en oeuvre nos intentions véritables et authentiques.

Son propos nous interpelle et nous bouscule car il suppose que nous portions un regard vrai sur nous-mêmes, sans concession. Ainsi, elle nous conduit progressivement et avec lucidité à réconcilier en nous le plus évanescent et le plus concret, le plus mental et le plus physique, à nous réapproprier notre Vie avec audace et Intention. Elle nous propose de nous libérer de nos sempiternels démêlés émotionnels, psychologiques, voire spirituels pour aller vers des dialogues plus vrais, vers plus de liberté et plus d'autonomie.

Cécile Kapfer, initiatrice de la « Thérapie par l’Intention » est psychologue clinicienne de formation et psychothérapeute.
Il s’agit d’une psychothérapie dynamique interactive et sur mesure. C'est un processus qui permet d’accompagner les individus dans l’émergence et la réalisation de leurs intentions vraies. Pratique inédite du mieux-être qui nous assure des résultats à la hauteur de notre intention vraie. Cécile pratique également une psychothérapie plus "classique" du type relation d'aide et de soutien pour ceux qui le souhaitent.

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